Les industriels et fabricants de l’optique, représentés par le GIFO, se félicitent de la publication du décret sur les conditions de délivrance de verres correcteurs. Ces dispositions répondent directement aux préoccupations du GIFO : un meilleur accès à la délivrance des produits d’optique, tout en tenant compte des caractéristiques des patients.

Publié hier, le décret fixant les nouvelles prérogatives de l’opticien répond directement aux préoccupations du GIFO exprimées dès 2015 dans le cadre du rapport « Voynet » pour optimiser l’organisation de la filière et la prise en charge des patients.

Les industriels de l’optique ophtalmique saluent ainsi :

• la possibilité pour les opticiens-lunetiers d’adapter, dans le cadre d’un renouvellement et sous certaines conditions, les prescriptions médicales de verres correcteurs en cours de validité ;
• la possibilité, en cas d’urgence et dans des conditions bien définies, de délivrer un nouvel équipement en cas de perte ou de bris ;

Ces évolutions sont de nature à améliorer l’accès à la délivrance des produits d’optique et à permettre aux ophtalmologistes de dégager du temps médical pour les pathologies complexes, tout en plaçant l’intérêt du patient au centre du dispositif.

Quelques semaines après le lancement de la Démarche en santé visuelle, ce décret s’inscrit dans la continuité de l’engagement de tous les professionnels de la vue et des fabricants pour améliorer l’efficacité de la prise en charge de la santé visuelle des Français. Ce socle commun de principes sur lequel se sont accordés les professionnels constitue un véritable  mode d’emploi pour la mise en œuvre rapide et efficace du nouveau décret.

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