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Rapport Voynet : le GIFO se félicite que les pouvoirs publics commencent à prendre en considération la santé visuelle des Français

« On ne subit pas l’avenir, on le fait »
G. Bernanos

Les industriels et fabricants de l’optique, représentés par le GIFO, se félicitent que les pouvoirs publics   commencent   à   prendre   en   considération   la   santé   visuelle   des   Français.   Les recommandations  du  rapport  Voynet  et  leur  traduction  immédiate  dans  deux  amendements gouvernementaux qui viennent d’être adoptés au Sénat vont dans le bon sens. Le GIFO alerte cependant   sur   la   suppression   de   l’obligation   de   prendre   des   mesures   pour   certains équipements, préjudiciable à la mise en œuvre de produits personnalisés.

Le  GIFO a  accueilli  avec satisfaction,  tant  sur  la  forme  que  sur  le  fond,  la  publication  du  rapport  du docteur Dominique Voynet à qui le ministère de la Santé avait confié la tâche de proposer des pistes d’amélioration  d’accès aux  soins  ophtalmologiques  et  de  réduction  des délais d’attente moyens constatés d’ici à 2017.

Le  groupement  des  fabricants  se  félicite  que  les  professionnels  de  santé  et  les  organisations professionnelles du secteur soient parvenus, par leurs contributions, à un consensus attendu de longue date.  Auditionné  par  le  docteur    Voynet,  le  GIFO  se  réjouit  de  retrouver  dans  ce  rapport,  étayé  et équilibré, de nombreuses pistes qu’il propose de longue date pour optimiser l’organisation de la filière.

Les recommandations formulées par  le rapport ainsi que  la traduction  législative rapide  de quelques-unes dans le projet de loi de modernisation du système de santé et dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, augurent d’un nouvel intérêt porté par les pouvoirs publics sur le sujet de la santé visuelle. Certaines répondent directement aux préoccupations des industriels de l’optique ophtalmique :

  • Une coopération et  une  communication  entre  les  3O avec  de  nouvelles  délégations  de tâches permettant aux ophtalmologistes de dégager du temps médical pour les pathologies complexes,
  • La possibilité pour les opticiens-lunetiers d’adapter, dans le cadre d’un renouvellement et sous certaines conditions, la prescription médicale initiale de lentilles de contact,
  • Un  meilleur accès  à  la  délivrance  des  produits  d’optique  tout  en  tenant  compte  des caractéristiques des patients,
  • Une plus grande valorisation des professionnels de l’optique par le renforcement du niveau de formation, gage de performance.

Le GIFO regrette toutefois la suppression de la mention relative à l’obligation de prendre les mesures nécessaires à la délivrance de verres de puissance significative. En effet, la mise en oeuvre de certains produits personnalisés nécessite des prises de mesure physiques sur le porteur. Les performances de ces verres ne sauraient être garanties sans le respect d’un protocole rigoureux de prises de mesure. Le GIFO appelle donc de ses vœux les députés à modifier ce point.

Le GIFO n’oublie cependant  pas  que  les  mesures de l’année dernière demeurent  une  négation  des besoins visuels et  individuels des Français. Le GIFO reste vigilant aux conditions de mise en œuvre opérationnelle  notamment  par  les  organismes  complémentaires  santé  et  leurs  réseaux de  soins  des récentes réglementations.

Pour Ludovic MATHIEU, Président du GIFO :

“La filière de santé visuelle française a de tout temps été reconnue comme l’une des meilleures au monde avec à la fois une excellente école d’ophtalmologie, des  opticiens  qualifiés  au  savoir-faire  reconnu  et  apprécié  des  patients  et  des  industriels  innovants, créatifs et responsables. Pourtant, beaucoup d’énergie a été dépensée ces dernières années pour la fragiliser avec notamment le big bang réglementaire de 2014 contre lesquels l’ensemble des fabricants s’étaient alors unitairement fortement mobilisés. Nous nous réjouissons aujourd’hui de ces nouvelles orientations qui, pour apporter des solutions à nos fragilités, s’appuient sur nos forces collectives dans un état d’esprit constructif et positif.

Ne nous y trompons pas, le vieillissement de la population et les changements rapides des modes de vie font du «bien voir»  un des enjeux majeurs du XXIème siècle.

La France a besoin et aura encore plus besoin demain d’une filière  de santé visuelle confortée, une filière fluide et qualitative, une filière exemplaire à l’échelle mondiale.”

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